Le consortium Alstom-Bombardier est attributaire du contrat de renouvellement des métros d’Île-de-France

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29 novembre 2019 – Le consortium Alstom et Bombardier a été désigné attributaire du marché de conception et fabrication de la nouvelle génération de métro pour Île-de-France Mobilités et la RATP[1]. La tranche ferme comprend la livraison de 44 trains pour un montant de plus de 530 millions d’euros. Elle pourra être complétée par des levées d’options jusqu’à un total de 410 rames. La part respective d’Alstom et de Bombardier s’élève à environ 265 millions d’euros, soit 50% du total.

Ces nouvelles rames seront déployées dans un premier temps sur trois lignes du métro parisien (3bis, 7bis et 10) et leur mise en service s’étalera de 2024 à 2026. Les options permettront ensuite d’équiper 5 autres lignes (13, 12, 3, 8 et 7).

« Je suis honoré qu’ Île-de-France Mobilités et la RATP aient choisi de nous faire confiance pour renouveler le confort de voyage sur les lignes historiques du métro parisien. Nous souhaitons ensemble faire de la Région la vitrine mondiale des technologies de pointe portées par la filière ferroviaire française », déclare Jean-Baptiste Eyméoud, Président d’Alstom en France.

« L’expertise conjuguée de nos deux entreprises permet d’offrir à la RATP et à Île-de-France Mobilités un métro équipé des dernières technologies embarquées qui s’inscrit dans la modernité des transports de mass transit de demain. Les voyageurs apprécieront l’attention particulière portée à l’ambiance intérieure, au niveau de confort et à la qualité des services à bord. En plus d’une performance et d’une fiabilité optimales, l’innovation du MF19 réside dans sa modularité et son évolutivité adaptées au réseau parisien existant », déclare Laurent Bouyer, Président de Bombardier Transport France.

Basées sur les solutions de métro fer d’Alstom et de Bombardier, les nouvelles rames bénéficieront des dernières avancées technologiques afin d’augmenter le confort, la disponibilité, l’accessibilité et l’information voyageurs, mais aussi d’en faciliter la maintenance.

La flotte sera composée de 30 trains de 5 voitures pour la ligne 10 (longueur 76m) et de 14 trains de quatre voitures pour les lignes 7bis et 3bis (longueur 60,86m). Ces 44 premiers trains disposeront d’une cabine de conduite. Chaque rame sera en configuration « boa »[2] et disposera de systèmes d’information voyageurs modernes, de larges baies vitrées et d’un éclairage scénarisé 100% LED. Elles offriront aussi une expérience de voyage agréable et sûre, avec un système de chauffage et climatisation, des prises USB pour la recharge des appareils mobiles, des caméras de vidéosurveillance sur la totalité du train, etc.

Respectueuses de l'environnement, les nouvelles rames du métro seront éco-conçues (20% de matériaux recyclés pour leur production), permettant leur revalorisation en fin de vie à hauteur de 98%. Elles consommeront 20% d’énergie en moins que les rames actuellement en service (MF77) grâce notamment au freinage 100% électrique et à l’éclairage 100% LED. Ces nouvelles rames permettront aussi de réduire de 15% les coûts de maintenance par rapport au MF01.

2300 personnes chez Alstom et Bombardier, dont 700 ingénieurs, travailleront sur le projet au sein du consortium. Les deux sites de Valenciennes (Alstom) et Crespin (Bombardier) assembleront respectivement des trains complets afin de faire face à l’enjeu de capacité industrielle. Chaque site sera en charge des études, de la conception, de l’assemblage des trains, des tests/validation et homologation.

Les sites d’Alstom développeront et produiront les moteurs (Ornans), les chaines de traction (Tarbes), l’électronique embarquée (Villeurbanne) et l’informatique de sécurité (Aix en Provence). Le site de Bombardier à Crespin sera en charge de la conception des éléments mécaniques des rames, notamment la conception des chaudrons et la conception et la production des bogies, ainsi que du système de climatisation et de l’ensemble des composants contribuant au design de l’aménagement intérieur pour assurer le confort des voyageurs comme l’éclairage, les sièges, l’agencement des espaces et les équipements de garnissage.

Au total, ce projet mobilisera 9000 emplois dans l’ensemble de la filière ferroviaire française.

[1]L’attribution de la commande est assujettie au contrat et à la confirmation finale.

[2] Rames avec intercirculations