Alstom conclut avec succès la démonstration du premier train à hydrogène en service commercial en Amérique du Nord

« Cet été, nous avons démontré que les trains à hydrogène peuvent être une alternative attractive, sécuritaire et pertinente au diesel sur des lignes non-électrifiées et que nous pouvons le faire ici en Amérique du Nord, déclare Michael Keroullé, Président-directeur général d’Alstom en Amérique. Alstom a clairement pris l’initiative d’accompagner les opérateurs ferroviaires et les autorités dans leur transformation environnementale, grâce à son portefeuille inégalé de solutions vertes et sa capacité à fédérer les meilleurs acteurs de l’industrie. »

Seulement 1 % du réseau ferroviaire nord-américain est électrifié aujourd’hui. Pour décarboniser le secteur ferroviaire à temps pour atteindre les objectifs climatiques nationaux, provinciaux et étatiques, des investissements importants doivent être faits dans l’électrification des voies et l’adoption de solutions de traction verte alternatives, y compris des trains à batterie et à hydrogène. Alstom a réalisé cette démonstration pour la première fois en Amérique en tant que preuve de concept dans des conditions d’exploitation réelles pour les trains à hydrogène, qui apportent de multiples avantages, notamment l’absence d’émissions de carbone du système de propulsion, des opérations plus silencieuses et une plus grande autonomie opérationnelle avant ravitaillement en carburant que les trains à batterie.

Plusieurs points peuvent être retenus de cette démonstration :

• Les trains à hydrogène sont sûrs et fiables – si un écosystème  robuste est disponible pour fournir de l’hydrogène.
• La mobilité à hydrogène nécessite un système de production et de distribution d’hydrogène fiable et agile. L’Amérique du Nord fait ses premiers pas vers la construction de ce type d’écosystème hydrogène. Des investissements et un engagement continus seront nécessaires pour évoluer à plus grande échelle.
• Pour tirer parti des avantages des trains à hydrogène, les décideurs nord-américains devront adapter les normes réglementaires qui ont été créées avant que l’hydrogène ne soit conçu pour les transports.
• À mesure que cet écosystème évoluera, il créera de nouveaux emplois qui nécessiteront de nouvelles compétences en matière d’exploitation et d’entretien d’un réseau de carburant à hydrogène, de systèmes de traction à hydrogène et de piles à combustible à hydrogène.

Alstom s’associe à l’Institut de recherche sur l’hydrogène de l’Université du Québec à Trois-Rivières pour analyser les résultats du projet de démonstration et publiera un rapport final pour les autorités publiques début 2024.

Le projet de démonstration a été rendu possible grâce à un partenariat entre Alstom, qui a fourni et entretenu les trains, Train de Charlevoix/Réseau Charlevoix qui a mis à disposition leurs équipes et leurs voies, Harnois Énergies, qui a fourni la bonne quantité d’hydrogène vert à la pression attendue, HTEC, qui a mis en œuvre la solution de recharge d’hydrogène mobile et Accelera par Cummins, qui a fourni et maintenu la pile à combustible pendant le projet de démonstration. Le projet a également été autorisé et soutenu par le gouvernement du Québec.

Coradia iLint d’Alstom est le premier train à hydrogène au monde. En service commercial en Allemagne depuis 2018, il a parcouru plus de 220 000 kilomètres dans huit pays européens. Alimenté par de l’hydrogène, ce train n’émet que de l’eau et constitue une solution de mobilité silencieuse pour les passagers et les personnes à proximité des rails. Avec le projet de démonstration au Québec, il prouve qu’il constitue une alternative crédible au diesel sur les lignes non-électrifiées avec une densité faible sur longue distance pour une exploitation propre, sécuritaire et durable.

[1] Première estimation basée sur une étude interne montrant les émissions typiquement émises par un train diesel sur une distance similaire.

Alstom™, Coradia™ et Coradia iLint™ sont des marques déposées du Groupe Alstom.