Alstom démontre les effets positifs du déploiement du rail urbain dans la construction d’un avenir plus durable pour l’Afrique

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Si la part modale du rail urbain dans les villes africaines passait à 10 % en 2030 et à 20 % en 2050 (par rapport au scénario de base de 1 % aujourd'hui) :

  • L’émission d’1 gigatonne de CO2 pourrait être évitée entre 2023 et 2050 ;

  • Prévision d’une réduction quotidienne de 8 millions de voitures sur les routes africaines en 2030 et de 29 millions en 2050 ;

  • Création de 258 emplois par kilomètre de rail construit.

14 novembre 2022 Alstom, leader mondial de la mobilité durable et intelligente, publie aujourd'hui une nouvelle étude intitulée « The Role of Urban Rail in Sustainable Africa » (« Le rôle du rail urbain dans une Afrique durable), en collaboration avec EY Climate Change and Sustainability Services. Cette étude est une contribution aux importantes discussions actuellement en cours dans le cadre de la 27ème Conférence des Parties (COP27) et démontre comment des investissements accrus dans le transport ferroviaire urbain en Afrique permettent d’éviter d’importantes émissions de carbone et contribuent à améliorer les objectifs de durabilité, en pourvoyant notamment les villes africaines en pleine croissance d’avantages environnementaux, sociaux et économiques.

La population africaine est en forte croissance et le taux d’urbanisation du continent est le plus élevé du monde. La population urbaine passera de 600 millions en 2021 à plus de 1,3 milliard en 2050[1]. L'un des principaux défis consiste à faire en sorte que cette croissance se fasse en ligne avec l'objectif de développement durable numéro 11 des Nations unies : rendre les villes inclusives, sûres, résilientes et durables. Cette nouvelle étude montre que pour y parvenir, les villes africaines doivent œuvrer au développement de systèmes de transports plus durables, afin de réduire les émissions de carbone et pour favoriser une croissance socio-économique inclusive.

Cécile Texier, VP Sustainability, Alstom

« Dans le cadre de la COP27, Alstom a commandé cette étude à EY Climate Change and Sustainability Services pour souligner les nombreux avantages qu'un investissement accru dans les transports publics urbains peut apporter aux villes africaines et soutenir une croissance durable. »

Cécile Texier
Vice-présidente RSE et Développement durable du groupe Alstom

« Dans le cadre de la COP27, Alstom a commandé cette étude à EY Climate Change and Sustainability Services pour souligner les nombreux avantages qu'un investissement accru dans les transports publics urbains peut apporter aux villes africaines et soutenir une croissance durable. Il est en effet démontré que l’augmentation de l’usage du ferroviaire comme moyen de transport permettrait un meilleur accès aux opportunités socio-économiques, une réduction de la congestion, une plus grande sécurité et, en plus de la décarbonation, une amélioration de la qualité de l'air », a déclaré Cécile Texier, Vice-présidente RSE et Développement durable du groupe Alstom.

Selon l'Agence internationale de l'énergie, la part modale du transport ferroviaire de passagers stagne dans le monde à environ 6-7 % depuis une décennie et doit augmenter de plus de 40 % au cours de la prochaine décennie pour que le transport reste en ligne avec son objectif « net zéro ». Cette étude met ainsi en évidence les avantages à tirer d’un passage de la part modale du rail urbain dans les villes africaines à 10 % en 2030 et à 20 % en 2050 (par rapport au scénario de base de 1 % aujourd'hui). Un total cumulé de 1 005 millions de tonnes (Mt) de CO2 (1 gigatonne [GT] de CO2) pourrait être évité entre 2023 et 2050 dans ce scénario, par rapport au statu quo. Cela correspond à 32 % des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) de l'Afrique en 2019. Et 173 millions de tonnes supplémentaires de CO2 seraient évitées entre 2023 et 2050 si les systèmes ferroviaires urbains étaient entièrement alimentés par des énergies renouvelables.

  • 258
    emplois peuvent être créés par kilomètre de nouveau rail construit
  • 8 M
    Réduction quotidienne de 8 millions de voitures sur les routes africaines en 2030
  • 1 GT
    des émissions de CO2 au total peuvent être évitées entre 2023 et 2050

Un investissement plus important dans le rail urbain apporterait des avantages sociaux et économiques équivalents, permettant le développement de villes plus sûres, plus saines et plus inclusives. Porter la part modale du rail à 20 % d'ici à 2050, c’est 29 millions de voitures en moins sur les routes africaines chaque jour, ce qui entraînerait une baisse significative des embouteillages, des accidents de la route et de la pollution de l’air. Le rail urbain est plus abordable que la voiture et les autres moyens de transports privés non-officiels, qui permettra aux passagers de se rendre plus facilement sur leur lieu de travail et d’accéder aux services essentiels comme l'éducation et la santé. Ce passage de la route au rail pourrait également favoriser la création d'emplois liés à la construction, à l'exploitation et à la maintenance en Afrique, avec environ 258 emplois par kilomètre de nouveau rail construit. Un projet urbain de 60 kilomètres permettrait par exemple de créer plus de 15 000 emplois directs.

L'étude souligne également les avantages apportés par l'engagement à long terme de la ville du Caire en faveur des transports publics. « La COP27 se déroulant en Égypte, c'est l'occasion de souligner que le pays a été le premier d'Afrique à ouvrir une ligne de métro en 1987 et qu'elle compte trois lignes de métro opérationnelles, deux lignes de métro à venir et deux lignes de monorail en construction. À elles seules, les lignes de métro et de monorail supplémentaires permettront à la ville d'éviter un cumul de 35 Mt d'émissions de CO2 entre 2023 et 2050, soit 10 % des émissions totales de GES de l'Égypte en 2019. En outre, la ville bénéficiera d'autres avantages sociaux et économiques tels que la réduction de 595 000 voitures par jour et une forte diminution des embouteillages, dont le coût pour l'Egypte est estimé à 8 milliards de dollars par an, économies qui pourraient être réinvesties dans des solutions de mobilité verte et intelligentes », conclut Andrew DeLeone, Président d'Alstom Afrique, Moyen-Orient et Asie centrale.

Alstom est membre de nombreuses organisations et initiatives qui œuvrent en faveur d'un avenir plus vert, parmi Transport Decarbonisation Alliance, European Clean Hydrogen AllianceUNIFE - The European Rail Supply Industry AssociationUITP – International Association of Public TransportITF - International Transport ForumHydrogen CouncilHydrogen EuropeEurope's RailUnited Nations Global Compact et SLOCAT Partnership on Sustainable, Low Carbon Transport entre autres.

[1] Perspectives de l'urbanisation dans le monde de la Division de la Population des Nations Unies : révision de 2018.

Téléchargez le rapport (en anglais)

Whitepaper: The role of urban rail in a sustainable Africa

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